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Aide

NIG/703
Soutien au Programme sectoriel eau, hygiène et assainissement (PASEHA 3)

Information

Ce projet est clôturé depuis le 31.12.2022.

Pays
Niger
Bureau pays de LuxDev
Bureau Niger

Secteur
Eau et assainissement
Agence d'exécution partenaire
Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Période d'exécution
Novembre 2019 - Décembre 2022
Durée totale
38 mois

Budget total
15 000 000 EUR
Répartition des contributions
  • Gouvernement luxembourgeois
    0 EUR
  • Coop. neerlandaise
    15 000 000 EUR

Videos

  • De l’eau pour la paix - entretien avec Oumarou Ibro, préfet du département de Filingué

    De l’eau pour la paix - entretien avec Oumarou Ibro, préfet du département de Filingué

    Vidéo réalisée dans le cadre du soutien au Pilier 1 (hydraulique et assainissement) du Programme régional d’urgence d’aménagement d’infrastructures de proximité du G5 Sahel : De l’eau pour la paix .

    La première composante de ce programme d’urgence intervient sur les causes profondes de la vulnérabilité pour les populations, notamment l’accès à l’eau dans les régions nord Tillabéry et ouest Tahoua au Niger.

  • De l’eau pour la paix - entretien avec madame Talata Bouzou, du village de Toudou au Niger

    De l’eau pour la paix - entretien avec madame Talata Bouzou, du village de Toudou (département de Filngué) au Niger.

    Vidéo réalisée dans le cadre du soutien au Pilier 1 (hydraulique et assainissement), du Programme régional d’urgence d’aménagement d’infrastructures de proximité du G5 Sahel : De l’eau pour la paix .

    La première composante de ce programme d’urgence intervient sur les causes profondes de la vulnérabilité pour les populations, notamment l’accès à l’eau dans les régions nord Tillabéry et ouest Tahoua au Niger.

  • Allassane SEYBOU, aide-soignant à la maternité du village de Sargane au Niger (PDU)

     Autrefois, le travail était difficile ici où en cas d’accouchement il fallait puiser l’eau du puit pour effectuer le lavage des linges et pour tout autre besoin. Ce château d’eau a vraiment amélioré nos conditions de travail et, d’une manière générale, la vie de toute la communauté. Maintenant, la plupart des maladies causées par la consommation d’eau non potable a diminué .

    Pour Allassane SEYBOU, aide-soignant à la maternité du village de Sargane, le château d’eau construit par le PDU a permis d’améliorer les conditions de travail au sein du centre de santé. Par ailleurs l’hygiène est la première ligne de défense contre les maladies infectieuses telles que la COVID-19.

    Cette publication a été produite avec le soutien financier de l’Union européenne et du Royaume des Pays Bas. Son contenu relève de la seule responsabilité de LuxDev et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.

  • Hamadou DAOUDA, chef du village de Sargane au Niger (PDU)

    « Par le passé, l’eau que nous consommions avait une forte teneur en sel, ce qui rendait les gens malades. Dans les écoles, les enfants perdaient beaucoup de temps à la recherche de l’eau. Aujourd’hui tout s’est amélioré ». Hamadou DAOUDA, chef du village de Sargane au Niger

    Cette publication a été produite avec le soutien financier de l’Union européenne et du Royaume des Pays Bas. Son contenu relève de la seule responsabilité de LuxDev et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.

Évaluation finale

L’accès à l’eau et à l’assainissement a un impact direct sur la santé, en réduisant les risques de maladies, sur l’éducation, en multipliant les chances de scolarisation des enfants, sur la croissance économique, en créant des emplois et sur le développement de l’agriculture et des énergies renouvelables.

Avec un taux d’accès théorique à l’eau potable en milieu rural en 2018 compris entre 35,17 % et 64,96 % et un taux d’accès à l’assainissement de base en milieu rural de 7,3 % en 2018, le Niger fait face à des défis significatifs à relever dans le secteur de l’eau et de l’assainissement afin de réduire les disparités vu aussi l’accélération du taux d’accroissement de la population.

Dans le but de répondre à ces défis, le gouvernement nigérien a adopté le Programme sectoriel eau, hygiène et assainissement (PROSEHA) le 09 mai 2017.

Le programme NIG/703, dont l’objectif général est de garantir l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous et d’assurer une gestion durable des ressources en eau (ODD 6 en 2030), vise à appuyer la mise en œuvre du PROSEHA. Ainsi, le programme contribue à l’atteinte des objectifs de la première et deuxième phase du PROSEHA couvrant la période de 2020 à 2022 dont le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MHA) est chargé d’assurer sa mise en œuvre.

L’intervention du NIG/703 est également en ligne avec les engagements de l’Alliance Sahel en matière d’amélioration des services publics de base aux plus vulnérables dans les régions fragiles. A cet effet, elle contribuera à la réalisation du Programme de développement d’urgence (PDU) d’aménagement d’infrastructures dans les zones transfrontalières fragiles (Pilier 1 de l’Alliance Sahel pour le secteur eau et assainissement), avec un cofinancement du Fonds fiduciaire d’urgence (FFU) pour l’Afrique de l’Union européenne. Ce volet de l’intervention ciblera la zone communément appelée « Nord Tillabéri », incluant la bande située au long de la frontière malienne sur les régions de Tillabéri et Tahoua, affectée par des troubles sécuritaires importants qui provoquent de multiples déplacements de population et accentuent leur vulnérabilité.

D’autre part, l’intervention ciblera les autres régions du pays et, plus spécifiquement, les communes les plus pauvres et les moins desservies du Niger afin de maximiser l’impact de l’intervention et de répondre aux défis des Objectifs de développement durable (ODD).

Le volet relatif aux investissements du programme sera canalisé à travers le Mécanisme commun de financement (MCF) sous forme d’aide budgétisée inscrite dans le budget de l’État du Niger. Cet instrument, créé en 2017 par le Gouvernement du Niger avec l’appui du Grand-Duché de Luxembourg et du Royaume de Danemark dans le cadre du Programme d’appui au secteur de l’eau et de l’assainissement au Niger (PASEHA III), se veut comme un outil financier de mise en œuvre du PROSEHA capable de canaliser les ressources financières de l’État du Niger et des partenaires techniques et financiers.

Le volet relatif au renforcement de capacités du programme visant l’amélioration du pilotage du secteur au niveau central, déconcentré et décentralisé sera assuré en régie par LuxDev.

Dernières nouvelles

  • NIGER - Moins d’une personne sur deux a accès à l’eau potable en milieu rural

    Publié le 26 Février 2020    Par Équipe du projet NIG/802    FR

    Au Niger, moins d’une personne sur deux a accès à l’eau potable en milieu rural.

    Dans la zone « Nord Tillabéri et Ouest Tahoua » située le long de la frontière malienne, cette problématique est aggravée par des troubles sécuritaires importants qui provoquent de multiples déplacements de population et accentuent leur vulnérabilité. Dans cette région les taux de prévalence des maladies liées à l’eau, à l’assainissement, et à l’hygiène (paludisme, maladies diarrhéiques, affections ophtalmologiques, dermatoses et vers intestinaux) sont particulièrement élevées.

    Les pays du G5 Sahel (Niger, Mali, Tchad, Burkina Faso et Mauritanie) ont ainsi développé un « Programme régional d’urgence d’aménagement d’infrastructures de proximité dans les zones transfrontalières fragiles » (PDU). Ce programme vise à intervenir sur les causes profondes de la vulnérabilité en agissant sur les besoins urgents des populations, notamment l’accès à l’eau. Ainsi, la construction d’ouvrages hydrauliques en est le premier pilier. Au Niger, la zone d’intervention prioritaire qui a été retenue regroupe cinq départements : le département de Tahoua pour la région de Tahoua les départements de Filingué, Tillabéri, Ouallam, Téra pour la région de Tillabéri.

    Lancée en 2017, et désormais composée de douze bailleurs, l’Alliance Sahel est l’interlocuteur du G5 sur les questions de développement. Les contributions des partenaires visent à financer et mettre en œuvre les projets prioritaires définis par le G5.

    Au Niger, le volet hydraulique et assainissement du PDU représente un montant de 10 millions EUR, cofinancé par l’Union européenne via le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique (8 millions EUR) et par le Royaume des Pays-Bas (2 millions EUR). L’intervention visera de façon spécifique à assurer la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous les usagers de l’espace rural et semi urbain dans la zone cible. Elle contribue ainsi à l’atteinte des objectifs du Programme sectoriel eau, hygiène et assainissement (PROSEHA) du Niger.

    Le lancement officiel du PDU a lieu le 24 février 2020 à Farié Haoussa, commune de Kourthèye dans la région de Tillabéri en présence des acteurs suivants : le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Gouverneur, le Préfet, le Conseil régional de la région de Tillabéri ainsi que le maire de Kourtèye, le DRHA du MHA, les PTF (Ambassadeur de la délégation de l’Union européenne, chef de file des PT, chef de file des ONG, Pays-Bas, UNICEF, représentant de l’Alliance Sahel), représentants du ministère des Finances et du ministère du Plan, le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix…

    Le programme est mis en œuvre par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement à travers le mécanisme commun de financement du PROSEHA et vise également le renforcement des capacités des acteurs du secteur et la durabilité institutionnelle.

    Les principaux résultats attendus dans les 24 prochains mois sont les suivants :

    • 120 000 personnes seront nouvellement desservies en eau potable ;
    • 32 ouvrages hydrauliques seront construits et/ou réhabilités ;
    • 24 ouvrages hydrauliques pastoraux seront construits et/ou réhabilités ;
    • 217 latrines seront réalisées dans les écoles, centres de santé et/ou lieux publics.


    L’accès à l’eau permettra l’amélioration des conditions de vie des populations à plusieurs niveaux. Sur le plan de la santé, les risques de maladies seront réduits. Sur le plan de l’éducation, les chances de scolarisation et de maintien des enfants à l’école seront améliorées. C’est particulièrement le cas des jeunes filles qui disposeront de conditions sanitaires acceptables et seront déchargées de la corvée d’eau. Le maillage des points d’eau pour le pastoralisme sera développé ce qui diminuera la pression sur les ressources existantes et les conflits entre éleveurs et agriculteurs. Finalement, l’activité économique sera améliorée, notamment grâce à la création d’emploi pour la gestion et l’entretien des ouvrages hydrauliques.

    Un dicton du Niger résume joliment ces perspectives : « Aman, Iman », l’eau c’est la vie.