Burkina Faso

Situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, et fort de la diversité de sa population et des cultures, le Burkina Faso maintient son engagement dans le développement de son potentiel économique et la valorisation durable de son capital naturel, et ce malgré sa situation enclavée et un contexte sécuritaire difficile.

Sa population, majoritairement jeune, est estimée à 23,25 millions d’habitants en 2023, dont 49 % d’hommes et 51 % de femmes. Le pays relève de la catégorie des pays les moins avancés, avec un PIB par habitant de l’ordre de 768,8 USD, contre 1 566,3 USD en Afrique subsaharienne. Sa croissance économique est essentiellement soutenue par le secteur agricole et l’exploitation aurifère, avec une transformation locale émergente.

Malgré les efforts et les progrès réalisés au fil des ans, l’incidence de la pauvreté demeure forte dans le pays, la forte pression démographique absorbant une part importante de la croissance économique. Ainsi, selon la Banque mondiale, près de 40 % de la population burkinabè vit toujours sous le seuil de pauvreté. À cela s’ajoute un ralentissement économique dû à la crise sécuritaire, à l’instabilité sociopolitique avec deux coups d’État survenus en 2022, et à l’impact des changements climatiques. La crise sécuritaire a induit le déplacement de plus de deux millions de personnes à la suite des violences menées par des groupes armés.

À l’instar des autres pays du continent, les défis majeurs pour le Burkina Faso demeurent la sécurité, l’emploi – des jeunes en particulier –, le développement des bases productives et la résilience aux risques de catastrophes et aux changements climatiques, l’éducation, la formation, ainsi que la bonne gouvernance et l'amélioration de la qualité des institutions. Des réformes et des mesures d’adaptation ont été déployées pour réduire de manière considérable les effets indésirables liés à ces problèmes.

L’accès, le maintien et la continuité de l’éducation dans un environnement sécuritaire difficile, le déploiement d’une stratégie nationale de cohésion sociale et de programmes de gestion des personnes déplacées sont autant de solutions engagées actuellement dans le cadre d’un Plan d’action national pour la stabilisation et le développement (PA-SD). Ce référentiel national est structuré autour de quatre piliers fondamentaux :

• lutter contre le terrorisme et restaurer l’intégrité territoriale ;
• répondre à la crise humanitaire ;
• refonder l’État et améliorer la gouvernance ;
• œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.

En dépit du contexte difficile, les acteurs restent confiants et engagés quant aux perspectives de développement. À moyen terme, la croissance devrait être maintenue. Et si l'on considère une stabilisation des conditions sécuritaires et l’effectivité des actions du programme de transition, la croissance pourrait s'améliorer, pour atteindre 5,1 % d'ici 2025.       

La Coopération luxembourgeoise, présente au Burkina Faso depuis près d’un quart de siècle, apporte un appui technique et financier dans plusieurs domaines, dont l’environnement, la formation professionnelle et l’emploi des jeunes, l’éducation et en particulier l’éducation en situation d’urgence, ainsi que le digital et la finance durable. Durant ces deux décennies de partenariat, la Coopération luxembourgeoise, par ses multiples actions, a pu contribuer activement à l’atteinte des Objectifs du développement durable priorisés par le Burkina Faso.

Découvrez la vidéo récapitulative des 20 ans de coopération entre le Luxembourg et le Burkina Faso.

Sources : afdb.org, unocha.org, banquemondiale.org